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Analyse des jeux

Analyse du jeu : La Bestia: The Migrant's Long Journey

Points d'intérêts :

La VR comme médium d'immersion par excellence. L'esthétique semi-réaliste qui déshumanise les personnages. L'aspect contemplative plus que ludique. Le rythme au présent, c'est "juste" un voyage en train, l'important est dans le récit. Interroge sur la question de l'engagement du joueur, est-ce que le récit contemplatif suffit ?

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu vidéo en réalité virtuelle.
  • Type d’expérience : Solo, avec une forte composante narrative.
  • Développeur / Éditeur : Développé par Angel Daniela Hernández Torres, Martín St. John Clarke Bideau, et Uriel Haile Hernández Belmonte. Édité par LaViRIA.
  • Date de sortie : 29 février 2024.
  • Plateforme : Réalité virtuelle sur PC, nécessitant un casque VR (Steam VR, Oculus Rift, HTC Vive).
  • Règles et mécaniques : Le joueur incarne un migrant voyageant à bord du train "La Bestia", rencontrant et écoutant les histoires des autres migrants. L'exploration et l’interaction se font en se déplaçant autour du train.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : L’action se déroule sur le train "La Bestia", symbolisant le voyage périlleux des migrants d'Amérique du Sud vers les États-Unis. Le joueur explore les deux wagons du train et interagit avec les autres migrants.
  • Gameplay : L'accent est mis sur l’immersion et la narration. Le joueur se déplace et interagit avec les migrants pour écouter leurs récits.
  • Graphisme et audio : Le style est réaliste, mais minimaliste, représentant les migrants sous forme de statues. Les dialogues sont en espagnol.
  • Perspective : Première personne.
  • Durée et complexité : L’expérience est plus contemplative que ludique, centrée sur l’écoute des récits. Le jeu n'a pas de fin définie.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Le jeu aborde le sujet difficile de la migration et des dangers du voyage. Il reflète des problématiques sociales et politiques actuelles.
  • Message : Le jeu cherche à sensibiliser le joueur aux défis et aux histoires des migrants, offrant une expérience immersive qui souligne l'humanité de ces parcours.
  • Moyens : Utilisation de la réalité virtuelle pour immerger le joueur dans un environnement clos, le train, où l’écoute et l'observation sont les mécanismes principaux.
  • Réception et impact : Quelques critiques disponibles, mais le nombre limité de retours rend difficile une évaluation complète de son impact.
  • Innovations : Son approche en réalité virtuelle et son accent sur la narration interactive font du jeu une expérience originale dans le domaine des jeux à thématique sociale.

4. Conclusion

  • Références : On peut établir des liens avec d'autres jeux de simulation sociale et narrative en réalité virtuelle.
  • Perspectives : Le jeu pourrait se développer en incluant davantage de récits et en élargissant les interactions possibles pour enrichir l’expérience narrative.

Analyse du jeu : Salaam

Points d'intérêts :

Le jeu est très simple, il n'est pas en lui même très engagé. Le joueur n'apprend en soit rien sur la condition de réfugié et le fait de fuir pendant l'expérience de jeu. Immense médiatisation du projet, beaucoup plus autour du créateur et de la cause défendue que le gameplay. Interroge sur ce qui compte quand on fait un jeu engagé du coup, si ce n'est pas le côté pédagogique ?

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu vidéo de type "endless runner".
  • Type d’expérience : Solo, avec une forte composante arcade et sociale.
  • Développeur / Éditeur : Développé et publié par Junub Games, fondé par Lual Mayen, un développeur sud-soudanais.
  • Plateforme : iOS et Android. Le jeu est prévu pour mobile, mais sa sortie a été annulée.
  • Règles et mécaniques : Le joueur incarne un réfugié fuyant à travers la jungle. Il doit éviter des obstacles et des dangers tels que des branches, des lions, et des ennemis armés tout en aidant les autres réfugiés. L'énergie du protagoniste diminue avec le temps et peut être restaurée en achetant de la nourriture, des boissons et des médicaments.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Le jeu se déroule dans la jungle, représentant le dangereux voyage d’un réfugié cherchant un lieu sûr.
  • Gameplay : Le joueur doit courir et éviter des obstacles dans une perspective à la troisième personne.
  • Graphisme et audio : Style visuel cartoon.
  • Perspective : Troisième personne.
  • Durée et complexité : Jeu de type "runner" sans fin définie, avec des mécaniques simples mais présentant des défis croissants.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Inspiré par l'expérience personnelle de Lual Mayen, le jeu reflète les défis réels auxquels sont confrontés les réfugiés. Une partie des revenus provenant des achats dans le jeu sert à aider les réfugiés dans les camps du monde entier.
  • Message : Promouvoir la sensibilisation et l'empathie envers la réalité des réfugiés.
  • Moyens : Utilise une expérience de jeu engageante pour transmettre un message social important.
  • Innovations : Salaam combine des mécaniques de jeu d’arcade avec une mission humanitaire réelle.

4. Conclusion

  • Références : Comparable à d'autres jeux de type "endless runner" comme Temple Run, mais avec un message et un impact social plus prononcé.
  • Perspectives : Bien que la sortie ait été annulée, le jeu aurait pu apporter une perspective unique sur les jeux vidéo en tant qu'outil de sensibilisation sociale.

Analyse du jeu : Papers, Please

Points d'intérêts :

Convoque des dillemmes moraux. Le fait d'incarner un "méchant de l'histoire". Demande des choix qui détermine l'avenir des autres et non pas le sien comme dans beaucoup de jeux. Interroge sur le rôle et la responsabilité tout au long du processus de migration forcée.

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu vidéo indépendant de simulation et de réflexion.
  • Type d’expérience : Solo, principalement narratif et stratégique.
  • Développeur / Éditeur : Créé par Lucas Pope et publié par 3909 LLC.
  • Date de sortie : 8 août 2013.
  • Plateforme : Disponible sur PC, macOS, Linux, iOS, et PlayStation Vita.
  • Règles et mécaniques : Le joueur incarne un agent de l'immigration travaillant à un poste-frontière fictif. Il doit examiner les documents des voyageurs et décider s'ils peuvent entrer en fonction des règles en vigueur.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : L’action se déroule dans le pays fictif d'Arstotzka, un État autoritaire en pleine guerre froide. Le joueur doit gérer les contrôles frontaliers dans un contexte politique tendu, tout en jonglant avec sa propre situation familiale.
  • Gameplay : Le joueur examine les documents des voyageurs (passeports, visas, etc.), détecte les incohérences et prend des décisions qui affectent le déroulement du jeu.
  • Graphisme et audio : Style graphique rétro en pixel art. Ambiance sonore minimaliste, avec des thèmes musicaux sombres reflétant la tension du jeu.
  • Perspective : Vue en 2D avec une interface de poste de travail.
  • Durée et complexité : Chaque partie dure en moyenne quelques heures, avec une courbe de difficulté progressive. Le joueur doit suivre des règles de plus en plus complexes.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Le jeu aborde des thèmes tels que le totalitarisme, l'immigration, l'éthique et la bureaucratie. Il s'inspire des réalités des contrôles frontaliers et des tensions géopolitiques.
  • Message : Le jeu interroge sur la moralité des choix dans un système oppressif. Le joueur doit souvent choisir entre suivre les règles ou faire preuve d’humanité, ce qui soulève des questions sur la conformité et l’empathie.
  • Moyens : Utilise la répétitivité et la pression du travail pour immerger le joueur dans la réalité d’un fonctionnaire.
  • Réception et impact : Très bien accueilli pour son originalité et son propos, Papers, Please a été récompensé à plusieurs reprises et salué pour son approche unique du game design.
  • Innovations : Le jeu se distingue par son mécanisme de « puzzle » administratif, où les décisions du joueur ont des conséquences narratives.

4. Conclusion

  • Références : Peut être comparé à d'autres jeux de simulation à choix multiples, mais avec une thématique et une exécution beaucoup plus ancrées dans la réalité socio-politique.
  • Perspectives : Le succès de Papers, Please montre le potentiel des jeux vidéo comme médium pour explorer des sujets sociaux complexes.

Analyse du jeu : Bury Me, My Love

Points d'intérêts :

Rythme et médium du jeu: la vie quotidienne. Intègre le gameplay à la vie réelle du joueur, il reçoit des messages comme il reçoit les siens. Intrroge sur le besoin de la fiction d'envahir le réel pour devenir pertinente. Intéressant aussi dans le rôle de "l'autre", celui qui attend, celui qui aide.

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Visual novel, aventure textuelle.
  • Type d’expérience : Solo, centrée sur la narration et les choix du joueur.
  • Développeur / Éditeur : Développé par The Pixel Hunt, ARTE France, et FIGS. Publié par PID Games.
  • Date de sortie : 25 octobre 2017 sur Android et iOS, puis 10 janvier 2019 sur Nintendo Switch et Windows.
  • Plateforme : Disponible sur Android, iOS, Nintendo Switch, et PC.
  • Règles et mécaniques : Le joueur incarne Majd, un Syrien qui communique avec sa femme Nour via une application de messagerie. Nour entreprend un dangereux voyage pour fuir la guerre et atteindre l’Europe. Le joueur aide Nour à travers des choix de dialogue et des conseils, influençant ainsi le déroulement et la fin du jeu.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Le jeu se déroule dans le contexte de la guerre civile syrienne. Nour, la protagoniste, voyage à travers divers pays dans le but d'atteindre l'Europe et de trouver un lieu sûr. Le joueur, en tant que Majd, suit son périple en temps réel et réagit aux situations auxquelles elle fait face.
  • Gameplay : Le joueur interagit avec Nour à travers une interface de messagerie instantanée, similaire à des applications comme WhatsApp. Les messages, selfies, emojis, et liens échangés permettent de raconter l’histoire et de prendre des décisions importantes.
  • Graphisme et audio : Le style visuel est simple et se présente principalement sous forme de texte et d’éléments graphiques comme les photos envoyées par Nour. La bande sonore minimaliste sert à renforcer l'aspect émotionnel de l’expérience.
  • Perspective : Le jeu adopte une perspective de communication, simulant l'expérience d'envoyer et de recevoir des messages.
  • Durée et complexité : L’histoire se déroule en temps réel, avec des pauses et des délais entre les messages, simulant l’attente d’une conversation. Le jeu comporte une certaine complexité narrative avec de multiples itinéraires et fins possibles, en fonction des choix du joueur.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Inspiré des histoires réelles de réfugiés syriens, le jeu aborde les difficultés et les décisions auxquelles sont confrontés les migrants. Le titre, Bury Me, My Love, est une expression syrienne qui signifie "Prends soin de toi, ne pense même pas à mourir avant moi".
  • Message : Le jeu cherche à sensibiliser et à faire ressentir au joueur la réalité complexe et émotive des personnes fuyant les conflits. En se mettant à la place d'un proche de Nour, le joueur est confronté à des choix difficiles et à l'impact de la guerre sur les individus.
  • Moyens : L'usage de l’interface de messagerie instantanée renforce l’intimité de l’expérience, en créant une interaction réaliste et émotive avec les personnages.
  • Réception et impact : Salué pour sa narration poignante, le jeu a été bien accueilli par la critique et a remporté le prix du "Best Meaningful Play" aux International Mobile Game Awards 2018. Il a été nominé pour le "Games for Impact" aux Game Awards 2018.
  • Innovations : Son format unique de "messaging game" et son ancrage dans une situation socio-politique réelle lui confèrent une grande originalité dans l’univers vidéoludique.

4. Conclusion

  • Références : On peut le comparer à d'autres jeux narratifs à impact social, mais Bury Me, My Love se distingue par son utilisation de la messagerie instantanée comme principal mécanisme narratif.
  • Perspectives : Ce jeu ouvre la voie à d’autres œuvres interactives centrées sur des récits de vie réels et des problématiques sociales complexes.

Analyse du jeu : Path Out

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu autobiographique d'aventure.
  • Type d’expérience : Solo, avec une narration interactive.
  • Développeur / Éditeur : Développé par Abdullah Karam en collaboration avec Causa Creations.
  • Date de sortie : 2017.
  • Plateforme : Disponible sur PC via Steam et Itch.io.
  • Règles et mécaniques : Path Out permet aux joueurs de suivre le parcours d'Abdullah Karam, un jeune Syrien ayant fui la guerre civile en 2014. Il s'agit d'un jeu de rôle au style japonais (RPG) dans lequel les décisions du joueur influencent le récit, entrecoupé de vidéos où Abdullah commente ses propres expériences.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Le joueur suit Abdullah à travers la Syrie déchirée par la guerre, essayant d'échapper aux dangers tout en découvrant les réalités de sa vie quotidienne en tant que réfugié.
  • Gameplay : Le jeu utilise un style rétro RPG avec des mécanismes d'exploration et de prise de décision, en alternant des scènes de jeu avec des vidéos où Abdullah commente directement son voyage, ajoutant de l'humour et des réflexions sur la situation.
  • Graphisme et audio : Le style visuel est simple et rappelle les RPG classiques, ce qui contraste avec la gravité du sujet. Les sons et dialogues ajoutent une immersion dans l'expérience de survie.
  • Durée et complexité : Le jeu est relativement court, mais son format en épisodes laisse entendre qu'il pourrait être développé davantage.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Basé sur l'expérience réelle de Abdullah Karam, le jeu met en lumière les défis auxquels sont confrontés les réfugiés syriens. C'est à la fois un témoignage et une prise de position contre les discours xénophobes qui entourent la question des réfugiés.
  • Message : Le jeu invite à la réflexion sur la crise des réfugiés, tout en humanisant le parcours individuel d'Abdullah. L'humour et l'auto-réflexion du personnage principal renforcent l'empathie des joueurs.
  • Moyens : Le jeu utilise des vidéos de style YouTube dans lesquelles Abdullah intervient directement, créant une connexion intime avec le joueur.
  • Réception et impact : Le jeu a été bien accueilli pour sa capacité à sensibiliser à la réalité des réfugiés, tout en étant divertissant. Il a reçu plusieurs distinctions, notamment lors des World Summit Awards pour son engagement social et son potentiel éducatif.

4. Conclusion

  • Références : Path Out peut être comparé à d'autres jeux narratifs tels que Papers, Please et Bury Me, My Love, qui traitent des questions migratoires.
  • Perspectives : Le jeu pourrait être développé pour inclure davantage d’épisodes et être utilisé dans des contextes éducatifs, permettant aux jeunes publics de mieux comprendre les réalités des réfugiés.

Analyse du jeu : Parcours de Migrant.e.s par La Cimade

Points d'intérêts :

Jeu de société. Question de physicalité du jeu à trater. C'est l'un des seul jeux collectif du corpus. S'intéresser à la différence d'impact entre un jeu collectif et un jeu solo. Interroge sur la nécessité des interactions réelles autour d'une situation de jeu pour créer un impat plus fort.

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu de plateau de type "jeu de l'oie".
  • Type d’expérience : Multijoueur, avec une dimension éducative et ludique.
  • Développeur / Éditeur : Créé par La Cimade, une association française œuvrant pour les droits des personnes migrantes.
  • Date de sortie : Créé en 2007, avec des mises à jour en 2014, 2018, et une version complète refondue en 2019.
  • Plateforme : Jeu de société imprimable, jouable dans un environnement physique.
  • Règles et mécaniques : Chaque joueur incarne une personne migrante (profil tiré au sort) et tente d'atteindre la case "Arrivée" tout en faisant face aux différents obstacles liés au parcours migratoire. Le jeu utilise des éléments tels qu'un plateau de jeu, des cartes, des pions, et des dés. Les joueurs prennent des décisions et interagissent avec des cartes thématiques (administratives, vie quotidienne, etc.) pour simuler les défis rencontrés par les migrants.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Le jeu simule le parcours d'un migrant quittant son pays pour (re)construire sa vie en France. Les joueurs avancent sur un plateau de jeu tout en faisant face à des situations inspirées de la réalité des parcours migratoires.
  • Gameplay : À la manière d'un jeu de l'oie, les joueurs avancent en lançant des dés et en suivant les instructions des cases et des cartes. Les participants incarnent différents personnages de migrants, et leur parcours est influencé par leurs choix, les cartes tirées, et les interactions avec les animateurs.
  • Éléments visuels : Le plateau de jeu comprend des cases colorées représentant différentes étapes du parcours migratoire (par exemple, "Vie quotidienne", "Cartes administratives").
  • Durée et complexité : Une partie dure entre 1h30 et 2h30, et la complexité dépend du nombre de joueurs et de l'animation. Le jeu inclut des éléments éducatifs qui nécessitent une certaine familiarité avec les réalités migratoires et les aspects juridiques.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Parcours de Migrant.e.s est conçu comme un outil de sensibilisation aux réalités de l'immigration, invitant les joueurs à prendre conscience des obstacles et des difficultés rencontrés par les personnes migrantes.
  • Message : Le jeu vise à déconstruire les préjugés sur les migrations et à informer sur les droits des migrants, tout en montrant que les personnes migrantes sont actrices de leur vie.
  • Moyens : Le jeu utilise des éléments interactifs et ludiques pour recréer un parcours migratoire, offrant aux participants une expérience immersive. La présence d'animateurs spécialisés permet d'enrichir le débat et d'apporter des éclaircissements juridiques.
  • Innovations : L'utilisation du format de "jeu de l'oie" pour aborder un sujet aussi sérieux et complexe est une démarche originale, associant éducation et ludisme.

4. Conclusion

  • Références : Parcours de Migrant.e.s peut être comparé à d'autres jeux éducatifs visant à sensibiliser aux questions sociales, mais il se démarque par sa focalisation sur les parcours migratoires réels et la collaboration avec des experts en la matière.
  • Perspectives : Le jeu continue d'évoluer avec des mises à jour régulières pour refléter les changements législatifs et sociaux. Il peut également servir de base pour d'autres activités éducatives liées aux migrations.

Analyse du jeu : Jeu des passages par le HCR (UNHCR)

Points d'intérêts :

Traiter de l'intérêt du jeu de rôle : notion de gamemaster. Abstraction visuelle complète. Conçu à destination des écoles. Idée de famille importante. Durée de jeu sans interruption : rythme important. Le contexte collectif de jeu est important. Traiter aussi le contexte de création : 1995 !

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu de rôle.
  • Type d’expérience : Multijoueur, éducatif, et basé sur la simulation.
  • Développeur / Éditeur : Développé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en 1995.
  • Plateforme : Activité physique, jouée dans un grand espace, soit à l'extérieur ou à l'intérieur, tel qu'un gymnase.
  • Règles et mécaniques : Le jeu est conçu pour simuler l'expérience d'un réfugié fuyant la guerre ou la persécution. Les participants sont divisés en "familles" et vivent différentes étapes du parcours migratoire, comme fuir un pays, traverser des frontières, et demander l’asile. Le chef de jeu informe et débriefe les joueurs par la suite. Le jeu peut être personnalisé en fonction du nombre de modules joués, et nécessite divers accessoires pour les configurations.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Les participants se mettent dans la peau de réfugiés et vivent une simulation de leur parcours pour chercher asile et sécurité. Chaque étape du jeu représente une partie du cheminement d'un réfugié, et les joueurs doivent surmonter divers obstacles tout au long du jeu.
  • Gameplay : Le chef de partie subdivise le groupe en familles qui participent à des modules de jeu. Les modules abordent différents aspects d'être un réfugié, comme le processus de fuite, le franchissement des frontières, et la demande d'asile.
  • Durée et complexité : Le jeu peut durer une demi-journée, en fonction du nombre de modules joués. Il est nécessaire de disposer d’un chef de jeu pour diriger les participants et expliquer les scénarios.
  • Public cible : Adapté pour des groupes d'adolescents et d’adultes.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Le jeu a été conçu pour sensibiliser à l'expérience des réfugiés et aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. En plaçant les participants dans la position d’un réfugié, le jeu cherche à favoriser la compréhension et l'empathie envers les personnes déplacées.
  • Message : L'objectif principal est de mettre en lumière les obstacles et les défis rencontrés par les réfugiés, tout en informant sur le processus de migration et d’asile.
  • Moyens : En utilisant des modules de simulation et des accessoires, le jeu offre une expérience immersive et interactive. Le chef de jeu joue un rôle clé dans le briefing et le débriefing des joueurs, approfondissant la compréhension du parcours des réfugiés.

4. Conclusion

  • Références : Jeu des passages s’apparente à d’autres jeux de simulation à visée éducative, mais se distingue par sa focalisation sur les problématiques spécifiques liées aux réfugiés et à la migration forcée.
  • Perspectives : Ce jeu peut être utilisé dans différents contextes éducatifs pour promouvoir une meilleure compréhension des situations migratoires et renforcer l’empathie envers les personnes réfugiées.

Analyse du jeu : Syrian Journey: Choose Your Own Escape Route par la BBC

Points d'intérêts :

Jeu de type TellTale : jeu à choix multiples. Basé sur des vraies histoires : questionner le sens de mélanger vérité et fiction. Question de légitimité. Qu'est-ce que jouer avec de vrais vécus ? Format en ligne peu élaboré aussi intéressant. S'intéresser au process de création.

1. Introduction – Identification du jeu

  • Nature du jeu : Jeu interactif en ligne, de type "newsgame" (jeu basé sur des faits réels).
  • Type d’expérience : Solo, centré sur la narration et les choix.
  • Développeur / Éditeur : Développé par la BBC en 2015, conçu à partir d'histoires réelles collectées par le journaliste Mamdouh Akbiek et la chercheuse Eloise Dicker.
  • Plateforme : Jeu jouable via le web et conçu pour être accessible sur tous les appareils, y compris mobiles.
  • Règles et mécaniques : Le joueur prend le rôle d'un migrant syrien et doit faire des choix à chaque étape de son voyage vers l'Europe. Les choix se présentent sous forme de scénarios avec différentes options, mettant en lumière les compromis entre sécurité, coût, et priorité personnelle.

2. Description (dénotation)

  • Univers et scénario : Le jeu se déroule dans le contexte de la guerre en Syrie. Il met le joueur dans la peau d'un réfugié fuyant le conflit, confronté à des décisions difficiles tout au long de son périple pour atteindre la sécurité.
  • Gameplay : C'est un jeu de type "choisissez votre propre aventure" où le joueur doit sélectionner des options à chaque étape du voyage. Chaque décision a des conséquences qui influencent le déroulement de l’histoire, et même si le joueur atteint l’Europe, l’expérience ne se termine pas nécessairement par une fin heureuse.
  • Graphisme et audio : Le jeu repose principalement sur du texte et des illustrations, avec une présentation simplifiée et accessible.
  • Durée et complexité : L'expérience de jeu est relativement courte, conçue pour être immersive et éducative. Les scénarios sont basés sur des événements réels, ce qui ajoute une couche de complexité émotionnelle.

3. Interprétation et signification (connotation)

  • Contexte : Le jeu est ancré dans la crise migratoire syrienne, cherchant à sensibiliser le public aux dilemmes et aux dangers auxquels les réfugiés sont confrontés. Il utilise des scénarios réalistes pour illustrer les difficultés du processus migratoire.
  • Message : L'objectif est de créer de l'empathie et de la compréhension envers les réfugiés en montrant la réalité de leurs décisions et des conséquences qui en découlent. Le jeu invite le joueur à se demander ce qu'il ferait dans une telle situation.
  • Moyens : Grâce à des choix difficiles, le jeu permet aux joueurs de vivre un fragment de l'expérience des migrants, tout en encourageant des discussions sur les thèmes de l'exil et de la solidarité.
  • Réception et impact : La réception a été variée, certains louant son impact et sa capacité à sensibiliser, tandis que d'autres l'ont critiqué pour "gamifier" une tragédie humaine. Néanmoins, il a été reconnu pour son format novateur d'engagement avec des problèmes sociaux complexes.

4. Conclusion

  • Références : Similaire à d’autres jeux narratifs et éducatifs qui cherchent à éveiller les consciences sur des crises humanitaires.
  • Perspectives : Le jeu pourrait continuer à être un outil éducatif efficace pour les jeunes et les adultes, offrant une perspective unique sur les réalités des réfugiés syriens et pouvant être intégré dans des discussions plus larges sur la migration.